Les motivations d’une candidature
« Je suis membre de DLR depuis que j’ai acquis la société Rentforce, il y a maintenant plus de 20 ans. D’abord comme simple adhérent, puis comme président de région, président de la commission Location. En 2016, et dans la logique de mon engagement, je me suis présenté pour succéder à Sonia Dubès à la présidence de DLR. La démarche m’est apparue logique, tant elle s’inscrivait dans la continuité de mon action. J’ai toujours eu plaisir à travailler avec mes confrères. Il m’a semblé naturel de rendre à la fédération ce qu’elle m’avait apporté ».
Les priorités d’actions
« Nous nous sommes immédiatement mis en ordre de marche afin d’amplifier la dynamique enclenchée par l’équipe sortante et les permanents de la fédération. Il était important de professionnaliser DLR et de le doter d’une feuille de route afin de structurer ses travaux. Considérant les enjeux auxquels nous allions être confrontés, il était nécessaire de rendre DLR plus visible et de le renforcer sur la filière Matériel. C’est ainsi que nous avons fédérer le syndicat des sanitaire et des unités mobiles, la construction industrialisée et modulaire et les monteurs de grues à tour et les levageurs. Avec ce nouveau périmètre, DLR est plus fort, pèse davantage dans son écosystème tout en étant mieux reconnu des organismes publics comme des autres fédérations professionnelles qui représentent nos clients. C’est cette nouvelle dimension acquise qui a permis de mener, de manière partenariale, des projets tels que la dématérialisation des factures et des bons de commandes dans la location ».
L’actif du bilan
« En cinq ans, nous avons initié quantités d’actions et de travaux. Du lancement de la webtélé DLR à la convention collective, en passant par les trois éditions des Grands Prix Chantiers de France et DLR, Dès la première année, nous avons diligenté une étude sur les réseaux de distributions et les investissements des constructeurs, accueilli l’UFL et l’ACIM et organisé les premières réunions de la Commission Grues à tour, créée en décembre 2015. Nous avons systématisé le recours à la Médiation des entreprises. En 2017, la représentativité de la fédération était reconnue par l’État. DLR est certifié par l’Afnor dans le référentiel Quali O.P. Un an plus tard, DLR entrait au comité G de la CNAM TS, rejoignait le Conseil du Commerce de France et signait, aux côtés de la FFB et de la FNTP, les conditions générales de location interprofessionnelles Grues à tour. La même année, nous édition le premier kit « Loueur » et mettions en place le Service Achat. En 2019, nous entamions la collaboration avec le nouvel OPCO EP, modifions les statuts, faisions évoluer le barème et adhérions à l’Institut de l’Économie Circulaire. Après avoir été contraint d’annuler le congrès de Nice, prévu en mars 2020, nous avons tenu notre première AG dématérialisée, répondu aux demandes des adhérents et fait entendre la voix de DLR auprès de adhérents, des clients et des administrations. La fédération, qui a développé de nombreux webinaires, fonctionne depuis près d’un an en télétravail partiel, sans perte d’efficacité. A ce titre, je tiens à souligner la mobilisation des permanents depuis le déclenchement de la crise sanitaire et pendant toutes les périodes de confinement. Tout a été mis en œuvre pour accompagner nos adhérents dans leurs difficultés quotidiennes. Les enquêtes de satisfaction que nous avons réalisé, ont confirmé combien les adhérents avaient apprécié ces actions et combien ils estimaient que leur fédération professionnelle avait été utile et pertinente pendant la période compliquée que nous avons traversé. Je rappelle que les deux tiers de nos adhérents comptent moins de 10 salariés et que la diffusion d’informations comme la veille technique, règlementaire et législative que DLR assurent, leur est destinée en priorité. Nous sommes fiers de ce qui a été accomplis avec tous les permanents et que mon successeur poursuivra après moi ».
Le passif du bilan
« Nous ne sommes toujours pas parvenus à faire passer le projet de loi sur le FCTVA, qui permettrait aux collectivité locales de récupérer la TVA sur les locations qu’elles pourraient commander. De même, nous ne sommes pas parvenus à faire payer par nos clients les amendes qu’ils peuvent récolter pour infraction au stationnement.
L’économie de l’usage
« Les métiers de DLR sont au cœur de ces enjeux. La profession, qui est par définition intuitu personae, se transforme aussi. Les échanges se dématérialisent, la relation entre le client et le fournisseur se digitalise, les plateformes numériques se multiplient. De même, le rapport à la propriété évolue. L’économie de l’usage prend le pas sur l’économie de la possession. Le secteur des biens d’équipements n’échappe pas à cette tendance. Aujourd’hui, c’est un fait que les distributeurs sont devenus loueurs. Les formules de location se sont significativement diversifiées. La convergence des métiers est déjà engagée. Elle traduit la montée en puissance de l’économie de l’usage qui tend à s’affirmer ».
La transition énergétique
« La demande pour ces solution est très limitée La prise de conscience est manifeste mais elle ne se traduit pas encore dans le comportement d’achat des exploitants. Les avancées viendront des politiques et des évolutions réglementaires attendues, en particulier dans les grandes aires urbaines. La matérialisation des zones à faible émissions n’est que le commencement »
La succession à la présidence de DLR
« Elle interviendra après une année particulièrement mouvementée au cours de laquelle DLR a toujours répondu à ses membres. Le service rendu aux adhérents ne s’est jamais interrompu. J’appréhende la fin de mon mandat comme un passage de témoin. Sonia Dubès m’a transmis le témoin que je vais moi-même transmettre à mon successeur. IL trouvera une fédération professionnelle solide, désendettée, propriétaire de ses bureaux et qui dispose d’une bonne trésorerie. Il trouvera surtout une fédération qui a des projets et qui entend contribuer à aller de l’avant ! »