Kohler espère voir son KSD tourner au gazole de synthèse.
Kohler Engines s’engage dans la promotion du gazole de synthèse
Toujours indispensable mais de plus en plus critiqué, le Diesel risque de voir certains de ses débouchés disparaître aux cours des prochaines années. Les activités des motoristes dépourvus d’offres électriques ou hydrogènes s'en trouveront certainement affectés.
À moins que le gazole ne provienne d’une autre source que la croûte terrestre. Le 1er février, Kohler Engines est devenu officiellement membre de la eFuel Alliance, une association européenne qui rassemble les promoteurs des carburants de synthèse.
Le défis de la rentabilité
Ces composés sont le fruit d’une réaction chimique entre le dioxyde de carbone et le dihydrogène. Mélangées sous haute pression avec des catalyseurs métalliques, ces deux molécules peuvent former divers hydrocarbures. Depuis les années 1930, plusieurs procédés industriels ont été imaginés pour tirer parti de ce phénomène. Pour le moment, aucun n’a réussi à atteindre un prix suffisamment attractif pour rivaliser avec les produits pétroliers issus du sous-sol, sauf dans quelques situations exceptionnelles de pénurie ou d’embargo.
eFuel Alliance compte sur les surplus d’électricité générés par les énergies renouvelables et les progrès techniques des électrolyseurs pour créer de l’hydrogène bon marché. Quant au dioxyde de carbone, l’association espère l’extraire de l’air. Elle avance notamment que les carburants ainsi obtenus seront neutres en carbone. Selon ses prévisions, la production de ce type de composés pourrait démarrer en 2025 et ils pourraient remplacer leurs équivalents fossiles en 2050.