Si les performances opérationnelles ont été conformes aux attentes au cours du premier semestre, la crise sanitaire explique de l’activité de l’ordre de 19% par rapport aux attentes au second semestre. De fait, la Covid-19 a entraîné le report ou l’annulation de projets sur les marchés de l’industriel, notamment sur le continent européens et les différents confinements décrétés. A la clé, des arrêts de chantiers qui ont impacté les divisions de fabrication et de location.
De fait, plus des trois quart du groupe proviennent des services, les ventes d’équipement ne représentant qu’un petit quart. Pour le fournisseur, qui intervient en Europe, en Afrique, au Moyen-Orient, en Asie, en Chine et en Australie, les activités pétrolières et gazières, qui représentent 28% de l’activité, ont été sensiblement affectées au tout début de la pandémie. En dépit de la baisse du chiffre d’affaires au deuxième semestre et la pression sur les marges qui en a résulté, les résultats sont solides. La restructuration et la gestion des coûts ont contribué à la réduction des coûts d’exploitation du Groupe, lui permettant de maintenir ses marges brutes et son EBITDA aux niveaux antérieurs. A noter qu’à la suite des licenciements opérés, les effectifs ont été réduits de près de 6 000 personnes. Anticipant un rebond des ventes d’équipements en 2021. Altrad entend poursuivre son expansion sur de nouveaux marchés, notamment en Amérique du Nord.