Les récents accidents survenus sur les chantiers du Grand Paris ont permis de démontrer que les Travaux Publics, comme l’ensemble des métiers de la filière Construction, étaient une activité potentiellement à risque. La particularité de la filière réside non pas dans la fréquence mais bien dans la gravité des accidents. Cela s’explique par plusieurs facteurs de causalité. Certains, comme la nature même des ouvrages à réaliser, la cohabitation des engins avec des personnes, la coactivité qui fait travailler différents intervenants, sont relativement constants. Ils sont inhérents aux chantiers de TP et sont bien appréhendés par les entreprises. En revanche, d’autres qui tendent à monter en puissance sont plus complexes à traiter. À ce titre, la pression sur les délais d’exécution des ouvrages et le recours à une main-d’œuvre moins expérimentée ne peuvent pas être occultés. Les fournisseurs de matériels, au travers des technologies embarquées, apportent une partie de la réponse. L’amélioration notable de l’accidentologie passe par une approche globale du chantier, dans laquelle chaque intervenant apporte sa contribution.
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