La nouvelle 12MRX en action à la Bauma. CDF
La nouvelle 12MRX en action à la Bauma.
À l’occasion du salon munichois début avril, le fabricant français a exposé des versions revisitées de la pelle-chargeuse MTX, l’emblème de son catalogue, et deux nouveaux engins électriques.

Sous le soleil de Munich, les cadres de Mecalac n’étaient pas des plus loquaces. Le 8 avril, le constructeur organisait une conférence de presse à la Bauma. Le salon des matériels de chantier intervenait un mois après l’annonce du rachat du fabricant par le groupe Fayat. Alexandre Marchetta, président de l’entreprise, n’a pas souhaité commenter cette situation.

Le propos s’est donc limité aux nouveautés présentées sur le stand. Le principal lancement concernait la pelle-chargeuse sur pneus MTX (11 t), la machine qui a beaucoup contribué à la réputation de Mecalac. La marque a dévoilé trois nouvelles déclinaisons. La 12MSX s’apparente à une version de base de l’engin. La 12MTX est munie d’un plus gros moteur (85 kW contre 55 kW pour la 12MSX), ce qui lui offre une plus grande marge de manœuvre. Quant à la 12MRX, c’est le modèle haut de gamme. Elle est dotée d’une pompe hydraulique plus puissante. Elle peut ainsi atteindre 40 km/h et possède davantage de traction. Les trois références peuvent être équipées d’accessoires complémentaires en option : la commande au joystick, des suspensions de flèche, une flèche flottante, une ligne auxiliaire ou un ventilateur réversible automatique.

À l'avant-garde de l'électrique

En parallèle, l’industriel poursuit l’expansion de sa gamme électrique avec la chargeuse télescopique ES900tele et la pelle sur pneus eMWR. La flèche de la première peut atteindre 4,72 m de haut avec des fourches et manipuler des godets de 0,7 à 1,2 m3. Avec la fonction Swing, l’opérateur peut faire pivoter le bras à +/- 90. Sa cinématique en Z lui confère une bonne stabilité lors des opérations de manutention. Mecalac indique une autonomie de 8 heures et une durée de charge de 4 heures à une puissance de 22 kWh.

Pour la eMWR, le manufacturier a choisi d’installer ses batteries dans le châssis, au niveau du marchepied. Cette position vise à diminuer le nombre de câble et de connecteur. La pelle affiche une autonomie de 7 heures. Elle intègre deux moteurs électriques, l’un pour la transmission, l’autre pour les restes des composants, ce qui garantit une force de traction élevée.

Du côté des chargeuses-pelleteuses, l’industriel a dévoilé le Revo9090, une machine dont la cabine peut effectuer des rotations et s’arrêter dans n’importe quelle position. L’opérateur peut ainsi choisir la position qui convient le mieux à ses manœuvres. Non content d’éviter quelques torticolis, cette évolution limite les risques d’accidents.